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Groupe espagnol fondé en 1998, Neverness avait déjà sorti un premier album en 2002 intitulé "Horizonte de sucesos". Je n’ai pas eu la chance de l’écouter alors je me rattrape sur celui-ci. Clairement influencés par le rock progressif des années 70, les membres du groupe s’orientent aussi un peu vers le hard rock et le psychédélisme. Nous avons donc droit à 6 morceaux (dont 2 instrumentaux). Le chant (assuré par le guitariste Javier Nieto) est en espagnol, bien sûr. Il est épaulé par le claviériste Victor Pérez et la section rythmique composée du bassiste Dino Martin et du batteur Antolin Olea. Le défaut majeur de ce type de disque est le chant maniéré, doucereux, plutôt endormant qu’autre chose. Heureusement qu’il y a des parties instrumentales intéressantes à se mettre sous la dent. C’est principalement la guitare qui mène les débats et de façon magistrale. Les claviers servent plutôt de soutien, souvent joués en nappe. Quant à la section rythmique, elle assure de fort belle façon, très imaginative. On sent que le groupe est influencé par les ténors du genre, Pink Floyd, le King Crimson des débuts, mais aussi étrangement les Hollandais de Earth & Fire ou même Mike Oldfield (et Deep Purple, pour les moments hard). Un disque sympathique, même si l’on sent que le groupe peut nettement progresser à différents niveaux (le chant, surtout). Peut-être que le prochain opus sera plus intéressant à ce titre ? Assurément, un groupe de plus à suivre, qui sait ?
Renaud Oualid
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