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Nouveau groupe brésilien, codistribué par Rock Symphony et Muséa, Octohpera touche par une apparente simplicité au service de compositions plus alambiquées qu’il n’y paraît.
Ce n’est pas de la samba mais il s’en dégage une première impression folk qui se révèle fausse.
A la fois très dépouillée et très riche de par la diversité des sons et des instruments, la musique d’Octohpera se décline de façon acoustique et électrique.
Electrique, comme le premier morceau "aspiores coisas " avec ses guitares heavy 70’s, son synthé genre moog et où Robson Bertolossi y pose une voix expressive et très attachante ; ou également avec "monges combatentes" avec son petit mélange jazz-rock / Dream Theater. Sur "inspiracao" on y trouve un solo de guitare acoustique à la Hackett, de belles parties de piano et de guitare acoustique sur la suite "viagem" très joyeuse à la Sagrado.
Peut-être la langue, mais sur "pan", Octohpera a un côté Minimum Vital et sur "iberia", malgré le bandolim brésilien, les andes ne sont pas loin. "The continuous rebirth", 70’s et lent, présente un bon travail au niveau des vocaux et un côté Genesis époque "Tresspass".
Les morceaux de 11 à 14 forment une suite de plus de 70 mns intitulée "marco" dont on voudrait que la première partie ne s’arrête jamais ; la seconde, dispensable genre piano-bar, laisse place à un passage très gai, à l’image de l’album, c’est le feeling sud-américain, pour s’achever sur une sous partie titrée "playing in dreams, good friends". C’est "here comes the sun" des Beatles en plus électrique (désolé les gars, je m’en suis aperçu) ; l’album se terminant de façon intimiste sur un duo chant et piano très sobre.
De ce disque qui détone de la production actuelle, on peut dire qu’il est brésilien naturellement, latin assurément, intéressant évidemment !
Bruno Cassan
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