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Si vous êtes du genre suicidaire, je vous déconseille l'écoute de ce monument de 78mn, conçu comme un double-album de la grande époque. La musique des italiens d'Areknames n'incite ni à la fête, ni à la sérénité. Toutefois, "Love hate round trip" ravira l'amateur de progressif seventies sombre et ambitieux.
En d'autres mots, si vous adorez Van Der Graaf Generator, Twelfth Night , King Crimson, Magma , voire les ambiances macabres de Black Sabbath, vous allez être bluffé par cette formation transalpine qui remet au goût du jour une musique étrangement belle, mais difficile d'accès. L'écoute de l'album va vous décrocher quelques larmes de tristesse, voire de douleur. La voix (très proche de celle de Peter Hammill) et les sonorités de claviers (orgue, synthés, mellotron, piano électrique) de Michele Epifani, leader incontesté d' Areknames ne peuvent vous laisser indifférent.
J'avoue qu'actuellement j'aurais plutôt besoin d'une musique positive pour me remonter le moral. Pour autant, « Love hate round trip » m'a vraiment intrigué, à tel point que je n'arrive toujours pas à en faire le tour. N'ayant pas trop de temps pour m'y plonger corps et âme, je ne peux que vous conseiller de découvrir par vous-même l'univers de cette oeuvre au noir.
La qualité est là, comme si les fantômes de Peter Hammill , Robert Fripp, Geezer Butler et Christian Vander s'étaient réunis en un manoir de Transylvanie pour y célébrer un rite macabre. La bande-son idéale pour un film de Dario Argento...
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