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Trois groupes ont été les rois incontestés de la scène rock au début des années 80 - Styx, Journey et REO Speedwagon - chaque groupe ayant commencé sa carrière en touchant à différents styles musicaux : hard rock, prog rock, avant de se transformer lentement en machine à hit. REO Speedwagon first formed in 1968, via a pair of University of Illinois students, keyboardist Neal Doughty and drummer Alan Gratze
REO Speedwagon s'est formé en 1968 autour du claviériste Neal Doughty et du batteur Alan Gratzer, bientôt rejoints par Gary Richrath (lead guitar), Gregg Philbin (basse) et par la chanteuse Terry Luttrell.
C'est sous cette formation que le groupe enregistre son premier album "Reo Speedwagon" en 71 chez Epic Records. En concert, le titre "157 Riverside Avenue" fait toujours parti des favoris.
Peu après la sortie de l'album, Terry quitte le groupe. Elle est remplacée par Kevin Cronin (vocal & ryhtm guitar) et un tout nouvel album "Reo/Two" est enregistré.
Suivront "Ridin' out the storm" (74), qui fit une entrée remarquée au Billboard, "Lost in a dream" (74) et "This time we mean it" en 75, fait marquant : ces trois albums seront enregistrés avec Mike Murphy au chant remplaçant Cronin, parti pour divergences musicales…
"Reo" (76) marque le retour au bercail de Cronin et le groupe goûte enfin aux joies du succès en offrant au public des chansons rock ou de puissantes ballades qui vont truster les charts américains. Le live "You get what you play for" (77), le nouvel album studio "You can tune a piano, but you can't tuna fish" où Bruce Hall a remplacé Philbin et le "live again" (78) enfonce le clou !
La clef de ce succès est en grande partie due au duo de compositeurs que sont respectivement Kevin Cronin et Gary Richrath qui distillent chanson rock aux guitares acérées, mid-tempo ou ballades sirupeuses, savant mélange de guitare acoustique, de piano et de guitare furieuse.
"Nine lives" (79), n'échappe pas à la règle et est certifié "or" peu de temps après sa sortie. Malgré tout, personne, et pas même le groupe, n'aurait pu prédire l'énorme succès de "Hi infidelity" qui paraît à la fin de l'année 1980, l'un des albums majeurs de l'année 81 (plus de 9 millions d'albums vendus) car, qui ne connaît pas la puissante ballade "keep on loving you" ou les hits radio que sont "don't let him go" et "take it on the run".
Les deux albums suivants "Good trouble" (1982) et "Wheels are turnin" (84), malgré la présence du très rock "keep the fire burnin" pour l'un et de la ballade "can't fight this feeling" pour l'autre, ne permettront pas à Reo Speedwagon de connaître le même succès.
"REO Speedwagon continued to score further hit albums (1982's Good Trouble, 1984's Wheels Are Turnin') and singles ("Keep the Fire Burnin'," the number one hit power ballad "Can't Fight This Feeling," etc.), but the hits dried up shortly thereafter.1987's Life as We Know It managed to go gold, but their fans' sudden disinterest coupled with turmoil between certain bandmembers led to the exit of both Richrath and Gratzer by the end of the decade.Life as we know it" (87), certifié tout de même disque d'or, marque le déclin du groupe et sonne le départ de Gary Richrath et dans une moindre mesure de celui de Bruce Hall. Ils sont remplacés respectivement par Dave Amato (ex-Ted Nugent) et Bryan Hitt (ex-Wang Chung). "The earth, a small man, his dog and a chicken" (90) et "Building the bridge" (96) paraissent dans l'indifférence générale.
Durant cet intervalle, le groupe perd son contrat avec Epic et se retrouve chez Castle Records avant d'avoir recours à l'autoproduction ; un comble pour un groupe qui a vendu des millions de disques de part le monde !
Malgré tout, le groupe reste tout de même au contact de la scène (américaine), profitant de l'engouement du public à venir réentendre ses gloires passées. C’est ainsi que Reo Speedwagon partage l'affiche avec Styx, Fleetwood Mac, Pat Benatar, Foreigneir, Peter Frampton, Journey et Bad Company entre autres.
Leur ancien label en profite pour sortir régulièrement des "Best of", "The ballads" et autres "Essential Reo Speedwagon", histoire d'engranger encore quelques dollars…
Près de 10 ans séparent "Find your own way home" de l'indigent "Building the bridge". Le très rock "smilin' in the end" annoncé comme un hit par le sticker collé sur la face avant du CD annonce la couleur. Avec ce "Find your own way home", Reo Speedwagon essaye de réécrire ses vieux hits et ce, grâce à la qualité des mélodies écrites essentiellement par Kevin Cronin. On pourra toutefois esquisser un sourire à l'écoute de "I needed to fall" (annoncé lui aussi comme un hit !) qui commence par des arpèges de guitare acoustique avant d'être ponctué par un refrain qui n'est pas sans rappeler celui de "keep on loving you". Peu importe, ce clin d'œil au glorieux passé, les "another lifetime", "run away baby" et le final endiablé de "everything you feel" sont là pour nous annoncer le retour sur le devant de la scène de ces papy du rock !
Cela faisait environ 17 ans que Reo Speedwagon“I Needed to Fall” begins with a gentle acoustic strum before building to a chorus that has just enough of a hint of “Keep on Loving You” to make you smile, while “Dangerous Combination” has a slight country-rock tinge to it. n'avait pas signé un tel album qui ne détrônera tout de même pas de ma discothèque le fameux "Hi infidelity"…
Bernard Prévost
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