(281 mots dans ce texte ) - lu : 820 Fois
Une huître secrète : j'en ai déjà l'eau à la bouche, surtout lorsqu'on se souvient de la pochette de leur troisième album. Rappelez-vous : il y a deux numéros de cela, Carissimo Domrev vous vantait ses mérites. Sur la cover figurait une nénette nue, masquant sa foufoune en feu de ses mains expertes. Irrésistible ! Laser's Edge réédite aujourd'hui le second opus du groupe danois et une fois encore, c'est du tout bon.
Paru en 1974 sur CBS, "Sea son" est un chef d'oeuvre de progressif des années 70. Totalement instrumental, Secret Oyster nous balance une musique acrobatique de haute volée où guitare (Claus Bohling, non j'ai pas dit Claude Bolling !), moogs et piano (Kenneth Knudsen), orgue et saxophones (Karsten Vogel) conversent, se défient, se marient avec brio. Et tout cela sur une rythmique débridée et toujours sur le fil du rasoir : Jess Staerh aux basses (vous avez noté le pluriel ?) et Ole Streenberg aux percussions. Coté références (puisqu'il faut donner quand même quelques indices pour l'acheteur potentiel), je citerai Return To Forever (période "Romantic warrior"), Weather Report ("Heavy weather"), Manfred Mann ("Nightingales and bombers"), Camel ("Breathless") et toute l'école de Canterbury. Jamais on ne s'ennuie à l'écoute de cet album extrêmement riche. C'est lorsque le groupe peut sombrer dans un jazz-rock stérile, qu'il se la joue classique avec violons, alto et violoncelle ou encore space-rock avec trompette en invités surprise.
Allez, j'arrête là car faut que je me réécoute "Sea son", incontestablement mon album du trimestre. Buy, buy (comme ils disent sur les sites de VPC) ! Bye, bye...
Cousin Hub
Temps : 0.0286 seconde(s)