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La scène prog-métal italienne est vraiment en érection (en voyant la superbe pochette de "Scent of human desire", on comprend pourquoi) : après Eldrich, Rhapsody, Labyrinth, Athena, White Skull, Empty Tremor ou DGM, voici Secret Sphere. Ce groupe, fondé en 1997, a choisi de mélanger power-métal et musique classique. En 1998, il sort sa première démo ("Between story and legend"), avant d’enregistrer le prometteur "Mistress of the shadowlight" pour Elevate Records (label –et non la belle qui figure sur la cover- abritant également l’excellent DGM). En 2000, il produit le très intéressant "A time nevercome". Avec "Scent of human desire", Secret Sphere quitte Elevate pour Nuclear Blast, sans doute mieux distribué au niveau européen. Ce disque pète du tonnerre de dieu. Comme pour DGM, Dream Theater semble être une influence importante ("runaway train"), mais ce n’est pas la seule : on trouve aussi des références à Queensrÿche et à Angra. Secret Sphere est globalement plus violent que DGM, se rapprochant parfois du power métal d’un Helloween ou d’un Gamma Ray. Cependant, Secret Sphere dispose d’une rythmique beaucoup plus variée que ces groupes germaniques. Il est capable de grande émotion (le bien nommé "more than simple emotions", "désire", "scent of a woman") quand le piano fait son apparition, lorsque le chanteur baisse d’une octave et qu’intervient une choriste féminine (qu’on imagine séduisante… Peut-être est-ce la divine créature de la pochette ?). Vous l’aurez compris, j’ai beaucoup aimé ce disque. Il se peut que vous le trouviez assez violent à la première écoute, mais il faut persévérer : vous le regretterez pas. Bonne bourre !
Cousin Hub
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