Ashtar : Urantia (2003 - cd - parue dans le Koid9 n°46)
Ashtar (à vos souhaits) est une nouvelle formation brésilienne (et hop, une de plus !). Hé attendez, ne passez pas à la chronique suivante avant de savoir qu’elle est EXTREMEMENT ORIGINALE !!! Rien que son patronyme et sa pochette déjà, fleurant bon le celtique grand teint étonne de la part d’un groupe brésilien. Oh la la qu’est-ce que c’est que ces titres ? "An oiohche dhorcha", "madainn thrath"? Encore des déjantés de première je le sens ! Mais alors la claque intervient dès que vous posez le CD sur la platine (et non l’inverse) : après un début des plus calmes (sons de la nature, cloches et synthés angoissants avant l’introduction d’une cornemuse !!!), vient le premier morceau (12’11) introduit par une voix féminine des plus grave et belle (Fernanda G. Mesquita) sur fond de synthés évanescents, puis de flûte diaphane, de violon habité avant que le tout parte en vrille dans une farandole à la Mostly Autumn que ne renieraient pas Astérix et Obélix ("Mission Cléopâtre", film génial mais ça n’a rien à foutre dans cette chronique je vous l’accorde !) puis dans des riffs de guitare puissants sur une rythmique carrée à souhait puis ce chant féminin gothique à la After Forever, Within Temptation et autres The Gathering. Le mélange proposé ainsi tout au long de ce disque est si étonnant, juxtaposant ou superposant des éléments folkloriques, celtiques, progressifs, métal, death, gothique et j’en oublie sûrement ! Ce sextette a donc décidé de faire un brassage des genres absolument génial à mes oreilles et que je vous recommande chaudement, pour une fois que l’on a un melting-pot si bien joué et si original, on ne va pas se priver, non ? Un savoureux mélange de groupe métal/gothique (The Third & The Mortal), celtique/folklorique (Karnataka), progressif (Nexus). Vraiment EXTRAORDINAIRE!!!!!!!!!!!! Renaud"coucou c’est encore lui !"Oualid |