Le magazine

koid9 magazine

News letter


Votre adresse E-mail



Recevez par mail le sommaire du prochaine numéro.

Space Ritual.Net : Live At Glastonbury And Guildford Fesival 2002 (2004 - cd - parue dans le Koid9 n°49)

(563 mots dans ce texte )  -   lu : 827 Fois     Page Spéciale pour impression

SpaceRitualNet_LiveAtGlastonbury.jpg

Pendant l’été 2002, ce Space Ritual.Net s’est produit aux festivals de Glastonbury, de Guilford et au Canterbury Fayre (Benoît Herr en a d’ailleurs parlé dans le Koid’9 n°43).

Après quelques épiques batailles entre Dave Brock (guitare et chant) et  Nik Turner (sax et flûte), tous les 2 membres du grand Hawkwind des 70’s, le guitariste a conservé le droit d’appeler son groupe Hawkwind alors que Nik Turner a dû trouver un autre patronyme forcément moins connu.

En 2002, Nik Turner rassemblait autour de son nom d’autres ex-membres du vaisseau spatial, comme le batteur Terry Ollis (et son fils Sam, qui est le 2ème batteur sur scène), le guitariste Mick Slattery, le bassiste Thomas Crimble et prenait le nom de Space Ritual.net pour une série de concerts anglais. (Avant il y avait eu le Nik Turner’s Sphinx ou le Nik Turner’s Space Ritual, alors bon…).

Ce CD live nous présente quelques titres en majorité composés par Turner à l’époque d’Hawkwind (comme "d-rider" ou "the landing"), des nouveaux morceaux de Space Ritual ("space grab" et "warp out") et des reprises de Robert Calvert et de… John Coltrane ("blue train", carrément !).

Alors docteur Domrev, qu’est-ce que vous pensez de tout ça ?

"Eh bien, très franchement, je suis pas mal dubitatif. Pourquoi acquérir cet album, sachant qu’Hawkwind nous sort un live chaque année (et j’attends celui de 2003, "Spaced out in London"), sachant que les morceaux joués ici sont disponibles sur plein d’autres disques et sachant enfin que Turner ne s’est pas montré particulièrement inspiré lors de ses opus solos ? Hein ? Pourquoi ?"

Parce que Turner propose un space rock à part, plus doux, plus déjanté et moins métallique que celui d’Hawkwind. Aussi parce que la flûte enjolive toutes ces compositions comme le faisait celle de "Bloom" Malherbe dans les meilleurs Gong. Et puis, la reprise de Coltrane est assez curieuse mais intéressante, avec ce sax vulgaire qui ouvre le titre, puis ces solos hallucinés qui fleurent bon les 70’s, on est très loin de l’esprit et de la rigueur du grand John, mais l’assaisonnement Turner ne va pas mal au "blue train". Etonnant, non ?

Et puis Mick Slattery (assisté de Thomas Hewitt à la rhythm guitar, ce Hewitt assurant l’enregistrement du CD) se défend pas mal en chorus et se permet d’exécuter quelques solos bien sentis sur "warp out" ou "the awakening".

Enfin, j’ai bien aimé l’enchaînement "space grab/thunder rider rap (qui est juste une intro parlée)/warp out" qui sonne vraiment comme du bon space metal à tendance psychédélique.

L’honnêteté m’oblige à dire que "d-rider" (excellent titre de "Hall of the mountain grill") est complètement raté, naze, nul et que Nik Turner est parfois "gonflant" avec son jeu constamment "out of tune".

A l’heure du choix, soit vous êtes un fan de space rock, d’ambiances déglinguées graves, d’impros limite happening et ne sauriez manquer aucun album de la Hawkwind Corporation, alors cet album est pour vous.

Soit ce genre de musique hallucinée vous tape sur le système, et ce n’est pas ce disque qui vous fera changer d’avis, donc vous êtes déjà à la chronique suivante.

Dominique Reviron




Retour à la sous-rubrique :

Autres publications de la sous-rubrique :

Temps : 0.0357 seconde(s)