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Dernière coqueluche française, après (dans aucun ordre de préférence précis) Taal, XII Alfonso, Eclat, Saens, Seven Reizh, Nneckra Packe, Local 7, Priam et autres NeBeLNeST, le groupe a littéralement séduit tous les fanzines et même des magazines. Quatre pages dans Harmonie Magazine, 1 page et demie dans Big Bang, 1 page dans Prog’Resiste… et RIEN dans le Koid’9 ? Voilà donc cette injustice flagrante presque réparée puisque vous êtes en train de lire cette chronique… (Même Hard Rock Magazine en juillet 2002 a craqué pour cet album, c’est vous dire… 15/20 tout de même !!!)
Quintet à l’origine, le groupe a aussi intégré une "foultitude" d’invités pour son premier album. Il est composé de Lionel Giardina (chant lead, guitares et layotron ( ?)), Frédéric Woff (clavier soliste, orgue Hammond, mellotron, batterie, percussions et même contrebasse !), Vincent Chevalier (chant backing, mellotron, Fender Rhodes, piano acoustique), Pascal Riaux (guitares) et Tristan Péan (basse). Les invités jouent de la trompette, du bugle, du hautbois, de la harpe celtique, du cor et des chœurs sont aussi présents.
Vous le voyez à cette énumération, le disque ne peut être que varié avec tous ces instruments.
Le groupe a de plus choisi de faire des morceaux courts (12 titres oscillant entre 1.17 et 14.59 pour un total d’une heure).
Le déploiement d’influences diverses est assez impressionnant. Le groupe semble avoir digéré ses influences les plus flagrantes (Genesis de Peter Gabriel notamment, mais aussi Pulsar, Spock's Beard, Yes, King Crimson, Camel…) de manière extraordinairement simple. Tout coule de source, même si c’est un album qui est difficile d’accès, je ne vous le cache pas… Mais une fois apprivoisée, cet album est totalement envoûtant. Quoi dire sur la musique ? Progressive, sans aucun doute ! Etonnante, sûrement ! Géniale, sans aucun doute !
Le groupe mélange progressif "seventies" avec du néo-classique, du jazz, du contemporain, de l’opéra (si, si !!!), et plein d’autre styles…
Les mélodies sont à tomber tellement elles sont jolies et mémorisables aisément (écouter donc le fabuleux "christmas time" pour vous en convaincre, l’on jurerait entendre un dinosaure des 70’s genre Moody Blues). Un disque inépuisable de richesses qui comblera aisément vos longues soirées d’hiver sous la couette…
Un album indispensable de plus à ranger dans votre discothèque… heureusement !
Renaud Oualid
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