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Evidemment, le nom du groupe est une profession de foi. Petite pause tranquille entre deux douceurs en évitant le plus possible le farouche. Le noyau du claviériste Michael Schumpelt, organisé en trio, ne dépareille pas sur ce troisième album (en vingt ans) bourré de bonnes intentions pour repeindre avec tact la formule désormais classique du néo-progressif. Du sympathique flamenco "spanish night" au superbe solo piano de "last drink" en passant par un violoncelle mélancolique ("come what may"), l?influence de la Genèse est comme souvent un peu trop lourd à porter, celui de I.Q. plus évident notamment sur le chant façon Peter Nicholls pas forcément universel. Les plus hermétique lui préfèreront un instrumentale très bande originale comme "soundscape" ou "scar folk". L?ensemble, plutôt éloigné du précédent "101", tient assez bien la route et développe une volonté assumée d?en découdre (au risque de finir décousu) avec un style et des influences pas toujours faciles à regarder en face.
Cyrille Delanlssays
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