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Tiens, des revenants en provenance des Etats-Unis ! Cela faisait cinq ans sans nouvel album, depuis leur second "As on a darkling plain" sorti en 1999. Le remaniement complet du groupe est peut-être la cause de ce silence musical prolongé, car John Paul Strauss est le seul rescapé de l'ancienne formation. Ce qui n'empêche pas "Alone" d'être dans la parfaite continuité du précédent. Cette constatation, a priori surprenante, s'explique sans doute par le fait que John Paul Strauss est l'âme du groupe en tant que chanteur, claviériste et surtout unique compositeur. Sa voix qui ressemble beaucoup à celle de Michael Sadler, et les structures très ramassées des 13 morceaux (de 4 à 6 minutes) aux mélodies accrocheuses incitent toujours à comparer Ten Jinn à Saga, avec tout de même en plus quelques belles envolées symphoniques qui manquent depuis longtemps aux Canadiens. Les petits défauts déjà présents sur l'album précédent sont malheureusement toujours là, à savoir un chant un peu envahissant, même si les textes ne sont pas dépourvus d'intérêt, et quelques incursions superflues vers le rock FM. Mais que cela ne détourne surtout pas les amateurs de néoprogressif symphonique de ce disque, qui bénéficie d'excellents arrangements aux sonorités actuelles et occupe avec enthousiasme le créneau délaissé par Saga.
Note : 2/5
Bruno "I am a poor lonesome progboy" Dassy
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