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17 ans après son précédent album studio, Zebra revient sur le devant de la scène ! Ah, vous aussi vous ne les connaissez pas ? Un peu d’histoire… En 1983, un trio ricain venu de nulle part sort un 1er album qui se vend à plus d’un million d’exemplaires. Tout cela se passe aux USA, car ce groupe n’a que très peu fait parler de lui en dehors de ses frontières. Zebra est composé d’un chanteur/guitariste/claviériste extraordinaire du nom de Randy Jackson, de Felix Hanemann (basse) et de Guy Gelso (batterie). Après un second ("No tellin’ lies"), puis un troisième album ("3.V") aux ventes en demi-teinte, Zebra rentre dans une longue période de léthargie seulement coupée par la parution d’un disque live en 1990 sur lequel figurait une reprise de Led Zep ("the ocean"). Ah oui, il faut que je vous dise : à l’écoute de "IV", il ne fait aucun doute que Zebra est largement influencé par le dirigeable de Page et Plant. Tellement influencé qu’il en est certainement l’un de ses plus talentueux clones. Oubliez les braillards de Kingdom Come et de Great White, Zebra est largement plus intéressant ! Randy Jackson a une étendue vocale qui lui permet à la fois d’atteindre les notes aiguës du beau Robert tout en pouvant descendre beaucoup plus bas. Ses compositions sont également très intéressantes et agréables à entendre : en voilà du bon hard rock bourré de feeling ! Son jeu de guitare est également similaire à celui de Page, gorgé de blues. La steel-guitar, la slide-guitar, la mandoline n’ont aucun de secret pour lui… Randy Jackson est également un maillon essentiel du projet China Rain, ainsi que du super-groupe The Sign (composé également de Mark Mangold, Billy Greer, Bobby Rondinelli et Terry Brock). Si vous aimez Led Zep au point de vous intéresser à ses dauphins, Zebra "IV" est un bon plan.
Cousin Hub
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