Le magazine

koid9 magazine

News letter


Votre adresse E-mail



Recevez par mail le sommaire du prochaine numéro.

After : Endless Lunatic (2006 - cd - parue dans le Koid9 n°60)

(420 mots dans ce texte )  -   lu : 972 Fois     Page Spéciale pour impression

After_EndlessLunatic.jpg

After est un groupe polonais formé en 2002 sur les restes du défunt Awake. Il est fort de six musiciens, dont deux guitaristes et du nouveau bassiste de Quidam, Mariusz Ziolkoski. De Quidam on retrouve également son flûtiste Jacek Zasaok sur les plages 1 et 6. Ceux qui aiment la nouvelle mouture de Quidam et son orientation plus pêchue se retrouveront dans cet album car il en est assez proche dans l'esprit.

C'est le cas du premier morceau "Closed Shame" où l'on y remarque une basse en filigrane à la Pete Trevawas et un excellent chanteur Krzysick Drogonski, grand atout pour ce groupe ; une voix qui vous rappellera plein d'autres chanteurs sans pour autant pouvoir le comparer à un seul.

Le disque comporte beaucoup de morceaux lents ou atmosphériques à la Sylvan, tels "away", "I wounded", "between shadows" et son long solo de guitare ; "wonderful mistake" proche des climats calmes de Camel ou Marillion (guitare) où s'y entend une très belle 12 cordes éléctrifiée en intro et sur le final.

Sur "dreams hang on walls" la flûte fait forcément penser à Jethro Tull par le son et la manière de jouer, le morceau lui est encore un tempo lent.

Arrive "spiders" le 7ème morceau et avec lui un peu d'énergie qui fait du bien, enfin du punch (sur une minute), il en manquait un peu jusqu'à présent dans ce disque. Cela dit c'est un peu normal c'est une reprise de System of a Down mais là encore c'est peut-être leur morceau le plus calme !

"Cleaning from scars" est une belle balade avec de belles guitares à la Andy Latimer.

Le dernier morceau "kite", bénéficie de deux invités, Colin Bass (Camel) dont la basse va tramer la ligne mélodique, et Josef Skrezek (SBB) aux claviers. Un morceau qui quand il sort de sa torpeur, s'enlourdit façon Riverside, malgré quelques sonorités "Oldfield" à la guitare. Ce morceau manque d'envolées pourtant Dieu sait qu'un Josef Skrezek en est capable et est à l'image de l'album, en dedans, manquant de développements, d'extravagance.

Indéniablement poétique et touchant certes, il laisse un sentiment non pas d'inachevé mais de "il manquait pas grand chose pour..."

Album que l'on classera "néo" par facilité et qui devrait être néanmoins apprécié du plus grand nombre. J'en retiendrai personnellement l'intéressante voix de son chanteur et un potentiel créatif indéniable.

A surveiller ...

Bruno Cassan




Retour à la sous-rubrique :

Autres publications de la sous-rubrique :

Temps : 0.0265 seconde(s)