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Drifting Sun : On The Rebound (1999 - cd - parue dans le Koid9 n°30)

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Après un 1er album éponyme qui ne fit pas grand bruit lors de sa sorti en 1996, Drifting Sun, formation franco-anglaise, nous livre aujourd’hui son second opus. Il aura fallu quelques remaniements au sein du groupe et toute la persévérance de Pat Sanders (français d’origine), claviériste et compositeur du groupe, pour concrétiser ce projet qui s’avère être une bien belle surprise en final. Le groupe a gagné en maturité, et les qualités intrinsèques, qui faisaient défaut sur leur premier album, sont dès à présent misent en évidences: l’inspiration, le soin apporté aux arrangements et le souci de la mélodie, sans oublier une production irréprochable (hormis la pochette). Bref, tous les ingrédients nécessaires pour rendre cette œuvre réjouissante et captivante. Musicalement, je rapprocherais le propos de Drifting Sun à celui d’un Landmarq avec une plus grande part d’espace laissée aux développements et aux atmosphères. Le titre d’ouverture "the charade" (13’) est, à mon sens, un des meilleurs morceaux jamais engendré par le néo progressif. Ecoutez ce refrain qui vient s’immiscer au fin fond de votre esprit pour ne plus vous quitter. En 7 titres, le groupe a su se jouer de tous les pièges du style et donne un regain d’intérêt au genre.

Avec Chris Martini, dont le chant véhicule (à merveille) les émotions et me rappelle fortement celui de Damian Wilson (ex-Landmarq), le néo progressif vient de se trouver une de ses plus belles voix. Son chant sait se faire théâtrale, sensible et émouvant. Les parties de claviers de Pat Sanders, créent les ambiances et nous transposent dans des univers aussi divers que variés tout au long de l’album. John Spearman (guitare), au jeu lyrique et sans fioritures, enrichit à merveille des compositions émaillées de nombreux changements de thèmes. Manu Sibona (basse) et Tobin Bryant (batterie) assurent, de belle façon, l’ossature rythmique.

On peut aisément constater le travail énorme que le groupe a effectué aussi bien sur les arrangements que sur les voix (traficotages et bidouillages de toutes sortes à la manière d’un Brain Eno). Je ne mâcherais pas mes mots pour vous exprimer l’immense plaisir que j’ai ressenti à l’écoute de cet album que je considère comme magnifique (ça y est, j’en vois certains qui disent que l’ami Denis a encore pété les plombs. Je vous assure que je n’ai aucune action du groupe). Avec ce nouvel opus, Drifting Sun vient de composer un album qui, sans être un chef d’œuvre (ce serait trop dire), est, et restera, pour le groupe, une œuvre majeure. Un album qui est le reflet idéal du renouveau d’un style, qui sans conteste, a le vent en poupe : Le néo progressif.

Atteint d’un nouveau syndrome, mon doigt se dirige inexorablement vers la touche "play" du lecteur de CD. "Stop and listen… "

Denis Perrot




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