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Si Peter Gabriel et Jon Anderson sont les chanteurs préférés d’une grande partie de notre lectorat, les miens se nomment Ronnie James Dio, David Coverdale et… Glenn Hughes. Quoi, ce braillard qui a dénaturé le son de Deep Purple en 74 et 75 ?!! Oui monsieur… Ce gaillard de plus de 50 balais possède -d’après moi- l’une des plus belles voix du rock. Mais avoir une bonne voix et écrire de bons albums sont deux choses différentes et je suis bien conscient que Glenn n’a pas révolutionné le monde de la musique en solo (bien qu’il ait publié quelques disques sympas comme "Blues", "Burning Japan live" ou "Addiction"). C’est donc avec un intérêt détaché que j’appréhende son nouvel album. Quelle surprise ! Glenn a fait table rase de ses influences funk/soul casse-bonbons pour rendre hommage au bon heavy rock des familles, celui qu’il valorisait déjà sur "Medusa" de Trapeze ou "Burn" de Deep Purple. "Songs in the key of rock", meilleur album solo de Hughes à ce jour, est à ranger aux cotés de "HTP" du Hughes Turner Project. Si Glenn hurle comme s’il ne lui restait que quelques secondes à vivre, il est aussi capable d’une très grande sensibilité. En 10 morceaux, le hard rock seventies est honoré par des riffs guitares/claviers du tonnerre, des solos de guitare (excellents JJ Marsh et Jeff Kollman) emplis de hargne et de lyrisme. Ritchie Blackmore et Jimmy Page ne sont pas loin ! La rythmique de Gary Ferguson (batterie) et de Glenn Hughes (basse) bétonne l’ensemble de la meilleure façon qui soit. Pas très subtile mais ô combien efficace ! Ce sont bien évidemment les mélodies et la voix de Hughes qui décrochent la timbale. Un album à conseiller aux fans de Free, Led Zeppelin et Jimi Hendrix. Deep Purple pourra-t-il faire mieux ? Réponse en Août prochain…
Cousin Hub
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