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Anathema : Judgement (1999 - cd - parue dans le Koid9 n°31)

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Si, à ses débuts, Anathema se rapprochait du métal, depuis quelques années déjà, le groupe s’est orienté vers une musique plus stylée, plus planante. Je vous vois venir, qui dit planant dit Pink Floyd, et vous n’aurez pas tout à fait tord puisque certains des musiciens d’Anathema sont fans de ce groupe mythique.

Cet album, comme le précédent peut donc sans problème s’afficher dans un magazine de Rock Progressif, tellement il est vrai qu’on ne peut plus parler de métal ici. Les guitares savent se faire rageuse et dés le premier titre "deep", les riffs sont bien présents, ainsi que le titre qui suit, très court "pitiless". Les titres s’enchaînent les uns après les autres (sans blanc pour les premières chansons) et "forgotten hopes" nous repose des deux précédents titres. Un court aparté instrumental d’1.50 mn laisse la place à deux des compositions les plus planantes du disque "one last goodbye" qui n’est pas sans rappeler Porcupine Tree, grâce à la présence d’une guitare acoustique et "make it right" où les claviers supplantent pour un moment les guitares. Petite démonstration de piano, puis la guitare acoustique reprend une nouvelle fois sur un titre très Porcupine Tree, "don’t look too far". La suite est du même topo mais avec "wings of god", l’énergie retrouve ses droits et les guitares reprennent le dessus d’une belle façon, un des meilleurs morceaux de ce "Judgement". Ca tombe bien puisque le titre suivant donne son nom à l’album et une nouvelle fois nous avons droit à un début assez lent, mais vous verrez il va s’accélérer de belle manière à partir du milieu, c’est remarquable et le batteur nous fait une belle démonstration de son talent.  Piano et guitare acoustique sont les supports principaux de "anyone, anywhere", même si ce titre reprend un peu de hargne sur la fin. La dernière composition est assez particulière, instrumentale, presque expérimentale aussi, on nage ici en plein Floyd, une voix off à peine audible apparaît de-ci de-là, original et bien foutu. Alors quoi dire après plusieurs écoutes attentives de cet album d’Anathema, et bien que c’est un des albums les plus surprenant de cette année, qu’il renferme des chansons de grandes qualités et qu’on aimerait bien qu’ils viennent nous les jouer sur quelques dates en France. On vous attend de pied ferme.

Olivier Segas




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