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On va le dire d’emblée : en sortant un album de fin de saison comme tant d’autres auparavant (James Taylor, Mary Chapin Carpenter, Aimee Mann, Steve Lukather et papati et patata), le duo Indigo Girls peut prêter à rigoler dans cette habitude typiquement américaine d’entériner un folklore assimilé ringard. A l’écoute de "Holly happy days", on comprend pourtant qu’Amy Ray et Emily Saliers n’ont surtout pas pris la chose à la légère. Après quelques hésitations dans une discographie qui avait enfin retrouvé les sommets sur le précédent "Poseidon and the bitter bug" (2009), ce florilège de chansons traditionnelles ("o holy night", "in the bleak midwinter", et "angels we have heard on high" avec Brandi Carlisle) et de compositions moins connues ("happy joyous hanukkah" signé Woody Guthrie) sonne acoustique. Très folk avec un fort accent bluegrass notamment par la présence de la star du banjo, Alison Brown. Ajoutez les trois compositions originales, qui ne sont pas de simples intermèdes, ni des bouche-trous de circonstance et le disque conserve l’émotion intacte d’harmonies vocales toujours au sommet. Dans son genre, une réussite.
Cyrille Delanlssays
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