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Il y a de petites passerelles entre cette chronique et une autre que j?ai écrite dans ce même numéro de Koid?9 : celle de Narrow pass. Bien que le style soit un peu différent, Kara ayant un côté plus pop-folk avec des arrangements plus simples, l?utilisation de la guitare parfois floydienne et des claviers amples et symphoniques et surtout le côté très mélodique de la musique présentée rapproche ces deux premiers albums. En tous cas, comme pour le "A room of fairy queen's" de Narrow pass, c?est une belle entrée en matière.
Le groupe, formé en 2004, se compose de Colin Mold aux guitares, claviers et ch?urs, Kirsta Johnston au chant, claviers et flûtes, Steve Barfoot à la batterie, aux percussions et aux ch?urs. Si le groupe est basé au sud-est de l?Angleterre, Kirsta est écossaise ; je ne sais pas si ça joue mais on a parfois l?impression de survoler quelques paysages grandioses des Highlands ou une falaise attaquée par des flots écumants à l?écoute de ce cd relativement court (40 minutes pour 9 titres, mais j?ai déjà dit dans ces colonnes que je préfère largement un album court à du remplissage !) Evidemment l?utilisation de la flûte, du recorder et les passages de guitare acoustique n?y sont pas pour rien.
Le Mostly Autumn des débuts n?est pas loin et Kara nous délivre du pop-prog symphonique teinté de musique celtique. C?est de toute beauté. A noter l?instrumental "the gathering" et les titres chantés suivants : "sanctuary", "time" et "homeland". Le chant évoque aussi celui de Karen Matheson au sein de Capercaillie.
Voilà, ma chronique est courte mais vous avez l?essentiel? ah non encore un mot : en me confiant ce CD à chroniquer, Nanard notre vénéré rédac?chef ?mille années de vie glorieuse à lui, sa famille et sa nombreuse descendance- me dit qu?il a bien aimé le côté pastoral de Kara. Bon, je me dis? grat grat? que veut-il dire ? Eh bien c?est ça : pastoral dans le sens bucolique, champêtre. Ce disque est une balade en pleine nature mais pas dans le bois de Boulogne hein ! Le tableau est autrement plus majestueux ! Et là on comprend pourquoi Nanard est rédac?chef et on se demande pourquoi il ne fait pas les chroniques tout seul : résumer un disque en un mot, chapeau !
François Albert
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