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Vous pensez ce que ce CD peut réveiller de souvenirs en moi ! Moi, l'ex-Mona Lisa. Un frisson me parcourt l'échine, quand "Dieu le Père" introduit (!) (ça, il va apprécier le vieux Christ...) ce concert, un soir de 1977. D'un coup je suis propulsé 26 années en arrière. Les Ange s'éclataient en jouant "Par les fils de Mandrin", pendant que "Mona Lisa" s'éclatait, avant qu'il ne soit trop tard... Dieu que Ange matraquait bien à cette époque. Non qu'il ne matraque plus maintenant, mais franchement, c'est une tout autre histoire... J'ai la larme qui coule facile, en écoutant "saltimbanques", ou "des yeux couleur d'enfant" ('des yeux coureurs d'enfants", dirait Michael Jackson...) "Par les fils de Mandrin", n'est pas mon album d'Ange préféré, mais force est de constater que les chansons fonctionnaient merveilleusement bien en live. Bien que J.P. Guichard soit irréprochable aux baguettes (il remplaçait depuis peu Guénolé Biger), j'ai toujours eu une telle admiration pour Gégé Jelsch, qu'il me manquait déjà atrocement.
Ce live est bien sûr pour tous les inconditionnels du quatuor belfortain, mais aussi pour tous les fans de rock progressif (le vrai !) Rien que pour voir de quoi on était capable à l'époque, non mais !
En fermant les yeux (couleur d'enfant), on s'y croirait presque. On imagine la mise en scène du père Décamps. Sa folie douce... Ah, ma bonne dame, on vivait vraiment une sacrée époque ! Et on ne cherche plus où JJ Goldman a puisé son inspiration, pour certains de ses plus fameux titres... Allez, "rouvrez la boite à souvenirs". Foncez chez le marchand de "dics", vous procurer ce petit chef-d’œuvre de punch, de mélodies, etc.
Je vous assure : frissons garantis. Même qu'en bonus, y'a "exode" et "le vieux de la montagne" (qu'a pas pris une ride...) Et jurez par les fils de Mandrin, que vous allez l'acheter ce CD ! ou je vous envoie Fier à Bras, et ça va faire mal.
Francis"Zif"Poulet
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