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Lacrimosa : Echos (2003 - cd - parue dans le Koid9 n°46)

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Attention, groupe culte ! Quand on y a succombé, on ne peut plus s’en passer. Dommage que leurs disques soient si mal distribués, ce qui fait que je dois pour l’instant me contenter d’un exemplaire promo sans pochette et avec des versions réduites, de manière drastique pour les plages les plus longues. Quelle bande de rats chez Nuclear Blast ! Cela ne m’empêchera tout de même pas de dire tout le bien que je pense de ce disque, sorti en début d’année.

D’album en album - celui-ci doit être le 8ème en 13 ans - il semblerait que le penchant musique classique symphonique majestueuse prenne de plus en plus d’importance, ce qui à mon humble avis est une très bonne chose, car c’est bien là qu’ils excellent. Une émotion incroyable se dégage en permanence de ces kyrielles de cordes et d’instruments à vent, à peine agressés de cuivres, soulignés parfois par des chœurs puissants. Lorsque la voix grave, quasi sépulcrale, mais toujours dépourvue de mauvais goût, de Tilo Wolff apparaît, soutenu par son alter-ego à la voix claire et enchanteresse Anne Nurmi, les mélodies frappent comme jamais auparavant. Comme quoi, contre toute attente, la langue de Goethe bien employée peut être mélodieuse. Finies les rythmiques un peu balourdes à la teutonne (à peu de chose près…), et les chansons un peu prévisibles, ici tout n’est que pur enchantement. Les aspects métalliques sont globalement en retrait, mais chaque fois qu’ils surgissent ils sont davantage évocateurs de puissance que d’agressivité. La réussite est toujours au rendez-vous lors de passages plus dépouillés, où l’orgue, le piano ou les claviers tissent une mélancolie dans laquelle on se plonge sans résister. Les parties chantées sont interprétées avec une charge émotionnelle et une théâtralité inégalée auparavant, culminant sur la suite finale de 13 minutes. Quelques petites touches électroniques dans les arrangements apportent un souffle nouveau.

Voilà, j’ai décidé moi aussi de raccourcir mon article, mais je pense de toute façon avoir dit le plus important. "Echos" est le disque essentiel de la discographie de Lacrimosa, faisant suite au pourtant magnifique "Fassade". Il sera difficile de faire mieux la prochaine fois.

Michael Fligny




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