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Petit historique de ce groupe hollandais que je ne connaissais que de nom jusqu'à présent. Il est formé en 1995 par Roland Van Der Horst (guitares, chant) et Joost Hagemeijer (batterie, chant) sous le nom de Brainstorm. Les rejoignent vite Pieter Drost (basse) et Chris Jonker (claviers). Entre 2001 et 2006, sous le nom de scène de Mangrove, pas moins de quatre albums vont voir le jour, dont un double-live "Coming back to live", en 2006. L'album conceptuel "Facing the sunset" a même été élu en 2005 meilleur album de rock progressif des Pays-Bas par le magazine IO Pages ! Ce nouvel opus est d'ailleurs nominé dans trois catégories pour les Prog Awards italiennes dans les catégories "Best Foreign Record", "Best Recording" et "Best Artwork" (voir sur http://progawards.it/Progawards/).
Cela faisait 4 ans que les bataves n'avaient pas sorti d'album studio et je suppose que les fans trépidaient d'impatience (même s'ils avaient eu droit au double-live précité). L'album contient donc 6 morceaux, dont un instrumental, deux titres dépassant les 14 minutes et un long de plus de 18 minutes. Le groupe est un quatuor assez classique : Roland Van Der Horst ? guitar, vocals ; Joost Hagemeijer ? drums, vocals ; Pieter Drost ? bass ; et Chris Jonker ? keyboards. Fans de rock progressif mélodique à souhait, vous êtes arrivés à bon port. Tout ce que vous aimez dans le néo-progressif symphonique à la Marillion et dans le prog' plus classique à la Genesis, Pink Floyd et autres pointures, vous le retrouverez ici. Tout y est, les claviers bien sentis à la Mark Kelly, la guitare volubile à la Gilmour ou Steven Rothery, la section rythmique carrée et le chant bien assuré. C'est clair que ce n'est pas l'originalité qui étouffe nos quatre musiciens mais bon, on ne peut pas tout avoir ! Et puis, pas de plagiat éhonté à craindre ici. Je dois dire que tout ça est extrêmement bien fait (une habitude avec les groupes du Nord) et attachant, même si je ne suis pas particulièrement fan de la voix du chanteur (qui assure bien, mais c'est juste une question de goût). D'ailleurs, l'album est globalement peu chanté, ce qui n'est pas plus mal. Au final, un album qu'on adore adorer, même s'il ne transpire pas d'une originalité certaine, comme quoi, des fois? À noter le splendide artwork de la pochette, d'inspiration très Dali.
Renaud "mi-homme, mi-molette" Oualid
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