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Subterra : Sombras De Luvernio (2003 - cd - parue dans le Koid9 n°46)

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Après Tryo, vu au Prog'Sud 2002 (voir koid'9 n°43), voici un autre groupe chilien également digne d'un vif intérêt. En dehors de leur nationalité, peu de points communs, sinon dans la puissance dégagée et leur grande maîtrise technique. Subterra comprend 6 membres : Claudio Momberg (claviers), Pablo Perich (batterie), Maximiliano Sanchez (chant), Andres Saavedra (basse), Leonardo Basso et Gonzalo Sanchez (guitares). La musique de Subterra se rapproche de celle des argentins de Nexus, en mélangeant des influences néo-prog (IQ, Pendragon…) à du hard-progressif (style Dream Theater allégé en décibel), le tout agrémenté d'un chant en espagnol. Moi qui d'habitude n'apprécie que modérément les vocaux en espagnol, je doit reconnaître que cette fois le chant, aux intonations très variées, est excellent et renforce la qualité de l'ensemble. Concernant les textes, le morceau "primavera de Praga" montre que malgré les kilomètres, ces chiliens s'intéressent aux évènements européens (sans être hispanophone, j'ai compris "tchèqu'ça veut dire").

L'album démarre en douceur avec le morceau instrumental "presagio", qui nous fait décoller avec son intro planante, avant de devenir plus progressif avec des claviers rappelant par instants ceux de Clive Nolan. Dès le deuxième morceau, "fragmentos", Maximiliano Sanchez donne un aperçu de ses capacités vocales : terrible !

Parmi les temps forts, la suite "sobre los rieles" (10'49), avec un passage de clavier très symphonique, suivi d'une séquence plus rythmée, puis un brin de space rock, accélération de la rythmique et retour à un passage symphonique sur le final. Le 5ème morceau, "mantis", est le plus rapide avec sa rythmique heavy. Sur "primavera de Praga" (9'22), l'intro fait penser à Pendragon, puis les 2 guitares se répondent, puis après des roulements de tambour (symbolisant l'armée rouge ?) vient un passage très calme et sur le final un beau solo de guitare. La guitare acoustique prédomine sur "cada mil años". L'album s'achève sur une autre suite somptueuse, "cetrementi" (12'46), introduite par de l'orgue.

L'album dure un peu plus d'une heure, les morceaux s'enchaînent sans temps mort, avec un grand soin dans les intro et de nombreux changements de rythme pour le bonheur de nos oreilles. Rien à jeter sur cet album ! A quand leur prochain album ? Je reprendrais volontiers du chili…

Jean Brianza




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