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Amateurs de musique expérimentale ou aventureuse passez votre chemin, car il s'agit ici de pur progressif italien des années 70 à son meilleur niveau. Ubi Maior, fondé en 1999 à Milan, s'est d'abord fait remarquer par ses excellentes reprises de morceaux des grands classiques italiens Biglietto Per l'Inferno et Il Balleto di Bronzo, avant de proposer sa propre musique sur un premier CD "Nostros" en 2005. Ce second disque, dans la continuation du précédent, se révèle plus structuré et plus mature. Le violoniste et chanteur Mario Moi, par sa voix pleine et chaude, contribue substantiellement à créer cette ambiance dense et contrastée qui baigne l'ensemble des morceaux, par ailleurs truffés de breaks. Mais tous les autres instruments (guitare, claviers, basse, batterie) participent pleinement à construire ce mélange si subtil et particulier entre rock et musique classique. Le côté passéiste est encore accentué par l'usage du mellotron et le chant un peu théâtral en italien. Outre les deux groupes déjà cités, certains passages évoquent aussi les prestigieux Banco et PFM. Il ne s'agit en aucun cas de plagiat, mais bien plutôt d'une synthèse aboutie et maîtrisée de ce que ces 4 formations ont proposé de mieux en leur temps. En conclusion : "ubi maior, minor cessat" (à déclamer sur un ton sentencieux avec l'accent latin de rigueur). Hein ! Qu'est-ce qu'il dit ? C'était la minute culturelle du Koid'9.
Bruno "lubies meilleures" Dassy
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