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Décidément, la Scandinavie est propice à l'éclosion de groupes progressifs de qualité. A croire que des descendants de Panoramix y ont exporté une potion développant le sens artistique (avec tous les claviers que comporte cet album, normal que je pense à astèrix !). Après Galleon, Anglagard, Flower Kings... voilà Björn Johansson et Pär Lindh. Certes, il ne s'agit pas de néophytes (ils ont déjà oeuvré ensemble et le groupe Pär Lindh Project a même fait une tournée en France l'année dernière), mais j'ai été impressionné par cet album.
En faisant abstraction du prélude, on arrive à une durée d'une heure environ avec seulement 5 morceaux. Tout au long de l'album les claviers (grand piano, orgue, hammond, melotron, yamaha...) sont accompagnés de somptueux soli de guitare. On y retrouve notamment l'influence d'Anglagard. L'apogée de l'album est, sans nul doute, la suite de 20 minutes intitulée "discus ursi's rapsody", dont la sonorité rappelle Mike Oldfield (période "Tubular bells" - "Platinum"). D'ailleurs tous les instruments de ce morceau (au total 26 instruments) sont interprétés par Björn Johansson, avec entre autres : scie musicale, flûte, mandoline, cithare, basson...
Jean Brianza
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